Aujourd’hui, je partage avec vous un petit article portant sur l’impact des réseaux sociaux sur la diffusion de l’art africain, en mettant l’accent sur des stratégies de marketing artistique qui dynamisent notre expérience artistique en ligne.
Personnellement, mes premiers pas dans l’univers de l’art contemporain africain ont été guidés par Instagram. Au fur et à mesure que je m’immergeais dans des médias spécialisés, ma collection s’est élargie aux premiers catalogues et livres d’art.

L’arrivée des réseaux sociaux a indéniablement bouleversé la manière dont l’art est partagé à l’échelle mondiale. Il n’est plus nécessaire de découvrir un artiste uniquement à travers des expositions physiques. Les médias sociaux créent un espace où les artistes africains peuvent présenter leur travail de manière créative et authentique, attirant ainsi des amateurs d’art du monde entier.
Ce changement est remarquable, marquant non seulement une augmentation de la visibilité, mais surtout le début de la fin de l’autorité des institutions suprêmes qui dictent quels artistes méritent d’être découverts par le monde. C’est également le début de la démocratisation de l’art, un élément primordial à souligner.
Désormais, les artistes peuvent ouvrir les portes de leurs studios, partager leur univers au-delà des frontières, et avoir un impact sans précédent sur le public. Ils disposent d’un espace pour présenter leur travail de manière créative et authentique, selon leurs propres règles, communiquer directement avec le public et créer leur propre médiation.
Instagram et Pinterest deviennent des galeries d’art virtuelles où le public devient commissaire d’exposition en créant sa propre exposition à travers son flux.

Prenons pour exemple les deux oeuvres qui accompagnent cet article. L’artiste est Tony Gum, une jeune prodige basée au Cap qui s’est fait connaître sur les réseaux sociaux en postant des autoportraits de sa série Black Coca Cola. L’artiste nous explique dans une interview faite par le média L’Officiel que : » Les artistes doivent pouvoir utiliser cet espace et ces plates-formes de manière responsable, car ils représentent l’avenir et le présent. Ce sont des outils indispensables pour communiquer avec les gens.«
Le développement des réseaux sociaux ouvre également la voie à des médias alternatifs mettant l’accent sur l’art produit sur le continent, ainsi qu’aux influenceurs culturels. Oui, l’influence transcende tous les domaines.
Les influenceurs culturels sont désormais sollicités par les artistes, les agents d’artistes, les musées et les galeries pour promouvoir des expositions ou le travail d’un artiste. Les partenariats entre influenceurs et institutions muséales sont de plus en plus fréquents, offrant une nouvelle manière d’atteindre un public plus jeune, ancré dans le monde numérique.
Bien plus qu’une simple interaction en ligne, l’engagement numérique crée une véritable communauté artistique.
À travers Aïka, je contribue de ma manière à la démocratisation et à la médiatisation de l’art, de la culture, et de l’artisanat produits sur le continent. Les plates-formes en ligne ont ouvert une porte créative, permettant aux artistes de briller et aux amateurs d’art de s’immerger dans une expérience artistique.
Restez connecté(e)s pour plus d’explorations artistiques passionnantes !